Marathon musées à Lille !

Ce dernier jour à Lille ne se présente pas sous le meilleur jour : au programme, crachin, et 4°, oui 4° pour un 8 Mai ! Ça pique !

La braderie qu’on avait envisagée à Roubaix est définitivement abandonnée…

Mais la question se pose : que faire ce matin de jour férié pluvieux ?
Il n’y a pas des tas d’alternatives : ce sera une virée shopping dans l’immense centre commercial d’EuraLille…
… Qui à 11h du matin est déjà plein ! Bruyant et gigantesque, il nous pousse à écourter la visite.

En sortant de là, nous décidons de nous garer près de la gare Saint-Sauveur, qui sera notre 1ère visite de l’après-midi, après avoir trouvé un restaurant ouvert un jour férié.

D’ailleurs, j’en profite pour dire qu’on a eu un gros coup de cœur pour ce restaurant joli, chaleureux, et surtout, délicieux ! Il s’agit du restaurant “la Consigne“, de loin notre meilleur choix du séjour. Tout de bleu turquoise, avec des assiettes dépareillées au mur; un service souriant et un menu alléchant : tout nous plaît. Pour vous mettre l’eau à la bouche, voilà un aperçu de ce qu’on a mangé : une entrée à base de petits pois frais, faisselle et pesto à la menthe. En plat, qu’il s’agisse du lieu jaune avec sa ratatouille et purée d’artichauts, ou la daurade et le pesto au citron, tout était parfaitement juste et équilibré. Miam !
La Consigne
27 Boulevard Jean-Baptiste Lebas
59000 Lille

Le soleil est revenu quand nous partons visiter “Déesse verte”, l’exposition en cours à la gare Saint-Sauveur.
Dès le début de l’expo, nous sommes captivés par une œuvre d’art aussi curieuse que réussie, aussi colorée qu’aérienne, et surtout très photogénique : signée de l’artiste Carolina Caycedo, “A cobra grande” nous a tapé dans l’œil !

Le reste de l’exposition sera intéressant, et le lieu en lui-même est vraiment chouette : cette ancienne gare réhabilitée, avec un bar éclairé par des néons fluo, un atelier d’artistes dans son jus, et une grande terrasse.
Gare Saint-Sauveur
Boulevard Jean-Baptiste Lebas,
59000 Lille

On y reste une bonne heure au total, avant de repartir, cette fois pour la Maison Folie de Moulins.

Sa cour intérieure est vibrante et colorée grâce aux guirlandes mexicaines installées partout, et à la Vanité géante, l’une des 16 crânes peints et exposés dans la ville à l’occasion d’ElDorado.
Le musée numérique et les crânes géants composés de milliers de perles de rocailles sont très réussis, mais on est debout depuis le matin, et on décide de s’accorder une pause pour goûter et se poser un peu. Bon à savoir : vous avez donc un petit service “bar” tout simple dans le musée, bien agréable quand on s’installe sur la terrasse…

Maison Folie Moulins
47/49 rue d’Arras,
59000 Lille

Cap sur notre dernière étape de ce grand week-end lillois : le Tri Postal, qui est un immense musée d’art contemporain.

Par contre, on a sous-estimé la file d’attente : on est nombreux à avoir eu la même idée, ce jour-là ! La queue est pire que dimanche, cette fois elle va jusqu’à l’extérieur du musée, et il nous faudra une grosse demie-heure pour enfin acheter nos tickets.
… Et naturellement, il y a foule dans le musée, ce qui ne rend pas la visite des plus agréables…

D’ailleurs, une 2ème file d’attente à l’intérieur du musée m’intrigue :qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit de l’accès à une installation lumineuse, une œuvre d’art à laquelle on accède en entrant dans une petite pièce. L’œuvre semble spectaculaire, mais il faut encore patienter une demie-heure… Tant pis, on se contentera de jeter un coup d’œil par la porte entrebâillée !

Pour le reste, c’est assez inégal : certaines œuvres nous parlent, d’autres pas du tout. Globalement, je suis un peu déçue : j’ai préféré de loin les propositions de la Gare Saint-Sauveur.

Et les œuvres les plus prometteuses sont d’accès limité : il faut refaire la queue après avoir fait la queue ! Dommage…
Le Tri Postal
Avenue Willy Brandt
59000 Lille

Notre séjour à Lille se terminera sur ce “marathon” musées; et même si c’est le déluge en repartant, on se dit qu’on retournerait bien à Lille !

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