Du street art et des pélicans : à Sainte-Anne, en Guadeloupe

Notre programme du jour est ambitieux, pour notre 3ème jour en Guadeloupe. Après une journée à St-François et au Moule, puis une journée à la découverte de la Pointe des Châteaux, nous explorons une nouvelle facette de Grande-Terre : Sainte-Anne, et la baie des Pélicans.

Nous commençons par faire un tour au marché de Sainte-Anne, profitant de cette matinée ensoleillée pour découvrir la ville… Qui nous réserve une belle surprise : un peu de street art près de l’église, qu’on immortalise parce qu’on devine qu’on n’en croisera plus forcément sur notre route.

Nous découvrons ensuite le marché, plus fourni que celui de Saint-François, charmant car installé le long de la plage, et on y marche les pieds dans le sable. Beaucoup de punch, des souvenirs d’artisanat, des fruits et légumes, des coquillages…
La plage municipale nous attire beaucoup, mais on ne se laisse pas distraire et repartons à la voiture pour rejoindre le point de départ de notre randonnée : la plage des Salines. Notre stop aura duré 1h, et on s’était garés près d’un trottoir, prenant la place d’une voiture qui venait de partir, et une bien mauvaise surprise nous attendait à notre retour : une amende, car le stationnement était payant, et on n’avait pas pensé à vérifier ce “détail” en se garant… Pour la petite histoire, nous n’avons finalement jamais payé cette amende… On a simplement regretté qu’il soit si difficile de se garer dans une ville touristique comme Sainte-Anne, et que le fait de vouloir profiter de la ville vous expose très rapidement à une amende !

Il est 10h30 quand on commence la rando, le soleil tape fort, et nous longeons la plage, sauvage et très belle, avec cocotiers, mer turquoise et sable blanc. La randonnée se révèle d’un intérêt très inégal : la mangrove intéressante du début cède la place à un joli sentier dans la végétation, puis à des champs assez fades, et enfin, nous traversons un village sans charme et sans ombre… Heureusement, entre-temps, on fera une petite pause photo près d’un beau point de vue sur les falaises plongeant dans les rouleaux de l’Océan.plage salines guadeloupe, plage guadeloupe, randonnée guadeloupe, randonnée grande-terre

On est récompensés de nos efforts en arrivant dans la baie des Pélicans, une crique où mouillent de petits bateaux de pêche, chacun coiffé d’un pélican ! C’est très impressionnant de les voir se laisser tomber en un plongeon de plusieurs dizaines de mètres pour tenter d’attraper un poisson…. Le spectacle nous fascine, et on décide finalement de s’attabler au restaurant du coin, judicieusement nommé “la Baie des Pélicans”.

Il faut dire que la terrasse du restaurant a de sérieux atouts : de magnifiques palmiers bordant la crique, troncs peints en jaune à la base, un mobilier très photogénique bleu turquoise, jaune et mauve, et surtout, une vue imprenable sur la crique…
En attendant nos plats, toute une petite vie se déroule sous nos yeux : les pélicans bien sûr, les poules en liberté et le coq qui attendent que des miettes tombent des tables, deux adorables jeunes chats qui réclament à manger, et même un superbe iguane : apparition inattendue qui nous a ravis !

Ce cadre idyllique nous aidera à patienter car nos plats sont arrivés après 1h15 d’attente ! Poisson grillé pour Cédric, blaff d’oursins pour moi. Verdict : je n’aime pas le blaff d’oursins, assez insipide et à la texture désagréable. Dommage… Mais j’apprécie le fruit à pain que je découvre enfin en plat cuisiné.

Nous repartons en début d’après-midi, en plein soleil après une bonne tartinade de crème solaire.

Nouvelle surprise : tomber sur un petit lézard vert d’une beauté incroyable… Ses écailles minuscules, ces nuances de vert… On a un modèle idéal à photographier !

Malheureusement, le reste de la randonnée est assez décevante et n’offre pas de reliefs très mémorables, en-dehors de quelques points de vue intéressants sur l’océan.
Le retour nous paraît donc très long !

Quand nous regagnons la voiture à 16h, nous n’avons qu’une hâte : se poser sur une jolie plage pour se relaxer après cette journée de marche.

Mais 1/2h après, quand nous localisons enfin la plage de la Caravelle, les nuages noirs se sont amoncelés, et le vent s’est remis à souffler… Pourtant, nous sommes sur l’une des plus belles plages qu’on puisse imaginer, une vraie vision de carte postale : de gracieux cocotiers, une plage de sable immaculée, une eau transparente et tiède, de toutes petites vagues… Le rêve !

Le Club Med ne s’y est pas trompé : les transats sont nombreux, les familles et les retraités aussi ! Mais le plus frustrant pour nous, c’est de ne pas pouvoir se baigner, car l’orage tant redouté finit par arriver… Mais on n’a pas dit notre dernier mot, on se dit qu’on y retournera dès le lendemain matin. Et nous rentrons à la maison sous une grosse averse…

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