Une parenthèse nature à Nikko

Vendredi 15 Novembre 2019

Réveil matinal aujourd’hui : nous sommes debout à 6h45 : on a un train à prendre, qui part à 8h30 de Ueno… Direction : Nikko.

Dans la gare et sur les quais, on entend d’un coup beaucoup parler français !
Notre shinkansen roule sous le soleil : on est bercés et on somnole, la tentation de se rendormir est grande !

Nous changeons pour prendre un 2e train, que nous retrouvons plein de touristes encore, comme nous.

A notre arrivée, c’est un peu la course, pour trouver de quoi manger sur place (au milieu des temples, il n’y a naturellement pas de restaurant, détail que nous n’avions pas anticipé); et le ticket de bus illimité qui nous permettra de circuler librement toute la journée.

Après avoir tourné en rond près du terminal des bus, on trouve le tant recherché ticket de bus et un bento de secours dans la gare de Tobu-Nikko.

Notre 1ère visite, envisagée stratégiquement le matin pour éviter la foule, est l’un des temples les plus importants : le temple Tosho-gu.

Pour la foule, c’est raté ! Il y a déjà énormément de touristes…
Mais la scénographie pour mettre en valeur les temples, et l’incroyable richesse des détails architecturaux, sculptés et peints avec des couleurs incroyables, sont éblouissants.

 

Il est midi, nous nous dirigeons vers notre 2e visite du matin : le jardin Shoyo-en. L’entrée est à 300¥, et nous donne accès à un très beau petit jardin circulaire, organisé autour d’un plan d’eau, et d’un système de ruisseaux. Les couleurs des arbres sont splendides, et nous sommes cette fois très peu nombreux à s’y promener, c’est très agréable… Le cadre est enchanteur, et parfait pour un pique-nique improvisé : on s’assoit sur les bancs près du musée, et en profitant de la vue, on déguste nos premiers bentos du séjour.

Nous partons ensuite visiter un dernier temple, avant de partir longer la rivière Kanmanga-fuchi, magnifique avec ses eaux bleues qui roulent sur les rochers, sous la voûte jaune-orangée des érables. Le spectacle dépasse toutes nos attentes!

Un peu plus loin sur notre chemin, une rangée de statues Jizo coiffées de bonnets rouges contemplent la rivière, ajoutant un aspect “mystique” au décor. C’est à la fois irréel et très amouvant… D’autant plus que sur notre chemin, nous ne croisons que quelques promeneurs, nous donnant le sentiment d’être très privilégiés de découvrir cet endroit dans la tranquillité, et sans le brouhaha humain.

L’apothéose de notre balade, c’est ce pont suspendu, pendant que le soleil nous réchauffe d’une très belle lumière, avec de belles graminées qui attrapent la lumière en transparence.

De retour vers la ville, on s’offre une toute dernière virée dans la jardin botanique : ça ressemble à un sous-bois, c’est très joli même si on pense que ça doit être plus intéressant au printemps.

De retour à Tokyo, on décide de dîner dans notre quartier, à une adresse que j’avais notée depuis longtemps : Akashi, un restaurant de tempuras renommé.

En entrant, tout le monde nous regarde : on est les seuls occidentaux, et nous sommes dévisagés. Personne ne parle anglais, la carte est entièrement en japonais, et on n’a aucune idée des prix ni de ce qu’on va manger.
Deux clients tentent de nous aider à faire notre choix, mais on a du mal à comprendre, alors on pointe deux menus au hasard sur la carte.

Le dîner est délicieux, le chef cuisine tout sous nos yeux, et chaque ingrédient est délicatement mis en valeur par la friture croustillante et légère. Crevettes, petites poissons, aubergines, feuilles et petits légumes, prune salée… Tout est bon et très raffiné.
Si bon et raffiné qu’on s’inquiète un peu de la note…

… Et on raison : 13 000¥ pour deux !!
Soit 120€! Gloups! C’est sûr, ce soir, on a fait LE restaurant du voyage !

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