Tokyo – Retour à Ueno, et découverte de Sugamo

Jeudi 14 Novembre

Le ciel est voilé aujourd’hui, cela donne une très belle lumière sur nos photos…

Ce matin, nous retournons dans un quartier qu’on avait beaucoup aimé en 2016 : Ueno, son parc, le cimetière et le quartier de Yanaka.

Notre première balade dans la rue commerçante d’Ameyayokocho est un peu décevante : tous les magasins sont encore fermés, on est trop matinaux !

Le parc, lui, est également peu fréquenté à cette heure-là (on était en milieu de matinée) : des écoliers, quelques touristes comme nous. Par contre j’ai beaucoup aimé croiser une crèche en sortie de loisirs : les petits étaient alignées dans de grands chariots comme de petits véhicules, et leurs assistantes maternelles / puéricultrices les poussaient. Très mignon à observer !

On retrouve avec plaisir les arbres rouges-orangés autour de l’étang du parc, et les pédalos pastels en forme de cygnes. Quel bonheur de les retrouver, fidèles à nos souvenirs, comme de vieux amis !

Une longue marche nous attend ensuite pour rejoindre le quartier de Yanaka.
Par hasard, on tombe sur de tranquilles petites rues qui possèdent encore de magnifiques maisons traditionnelles en bois, souvent agrémentées de nombreuses plantes en pots. Le charme opère…

Plus loin, le parcours se fait monotone, et les jambes sont lourdes après 4 jours de marche intensive. On rencontre quelques chats dans le cimetière de Yanaka, qui ne me fait pas un effet boeuf.

Je préfère retrouver la rue principale, dans laquelle je note plusieurs changements : les jolis fanions dégradés de rose et bleu ont laissé la place pour des fanions pour la Coupe du Monde de rugby (que je trouve très moches !). Et il y a beaucoup de touristes, bien plus que dans mon souvenir ! J’entends beaucoup parler français autour de moi…

Et je réalise que la plupart des magasins s’articulent autour de la thématique “chats”! Décidément… Malheureusement, ma théière “chat” tant convoitée est toujours introuvable. (Oui, chacun ses marottes !)

Par contre, j’essaie et j’achète une sorte de kimono rose, que je pense être une bonne affaire, en réalité je ne l’ai jamais mis !!

Il est midi et demi, et on a faim… Notre choix se porte sur Menya Hidamali, minuscule restaurant rempli de locaux. C’est bon signe !
Pour commander, il faut choisir le numéro du plat qu’on souhaite manger sur une machine, qui délivre un ticket. C’est très ludique! On choisit des gyozas à partager (à tomber par terre !), et un bol de ramens chacun. C’est copieux et très bon, vous pouvez y aller les yeux fermés.

L’après-midi est consacré à la visite du quartier de Sugamo, surnommé le “Harajuku des mémés”.
Et en effet, quand on arrive sur place, la foule est compacte, et elle est du 3e âge!

Un festival semble avoir lieu autour des chrysanthèmes. Et comme le guide de voyage l’indiquait, de nombreux magasins vendent des sous-vêtements rouges, qui seraient un symbole de longévité pour qui en porte.

Le quartier foisonne de vie et d’activités, il y a de nombreux stands au milieu de la rue : brocante, street food, vêtements… C’est assez amusant.

Partout, des sous-vêtements rouges !

Une pause s’impose (Jean-Michel  Blaguin inside !), une sorte de restaurant / salon de thé nous tend les bras : je crois commander un thé Oolong pour me réchauffer, mais pas de chance : celui que j’ai commandé est bourré de glaçons ! Mon sorbet au yuzu est délicieux et compense cette déconvenue, mais Cédric n’apprécie pas sa gelée de citrons.

En repartant, la “Golden Hour” et un magnifique ciel nuageux contrasté nous rendent tout chose, à la fois tout légers et un peu nostalgiques, une espèce de moment suspendu marquant…

Cerise sur le gâteau : nous devons reprendre le tram pour repartir, et on dirait littéralement un jouet ! Deuxième bonne surprise : la gare qu’il dessert en toute en bois, on la croirait tout droit sortie du passé. Désuet à souhait…

Un crochet vers un Book-Off plus tard (Cédric n’en laissait pas traîner sur son chemin sans y entrer !), et on devait rentrer sans tarder pour réceptionner ma valise.
Car OUI, enfin, ma valise avait été retrouvée, et l’ayant appris le matin même, j’étais aussi excitée qu’un enfant le matin de Noël ! Quel soulagement de retrouver mes affaires….

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