Après une 1ère journée bien remplie à Kyoto, nous nous réveillons sous un ciel chargé et une menace de pluie imminente.
Mais comme on est encore matinaux, nous voilà déambulant dans les rues de Kyoto où ce lundi matin, surprise, les magasins sont fermés… Un comble ! On s’est levés trop tôt !
Voilà qui contrarie un peu nos plans, mais on trouve rapidement une occasion de flâner dans un très joli coin, qu’on n’aurait sans doute pas découvert si on ne s’était pas un peu ratés sur le timing de ce matin-là : nous voilà près du canal Takasegawa.
Tout le charme de cet endroit trouvé par hasard tient à ce qu’il semble si calme et hors du temps…
Un petit canal bordé d’arbres de toutes les couleurs en ce jour pluvieux d’automne, et le long des berges, le pied dans l’eau, de jolies maisons traditionnelles en bois.
Ajoutez à cela quelques panneaux de signalisation un peu de travers, et voilà un cadre qui nous a tellement séduits qu’on y est restés près d’1h à se promener sans but précis, et à déclencher photo sur photo.
En ce petit matin pluvieux, les rues de Kyoto sont calmes, bien calmes.
J’avise un petit parc où un arbre jaune incroyable nous offre un formidable spot de de jeu : d’un instant à l’autre, des enfants y jouent, remplacés en quelques instants par 5 moines venus contempler la rivière sous les premières gouttes de pluie. Excitée, je pars chercher Cédric occupé à photographier de l’autre côté de la rue pour partager ma drôle de “rencontre” avec lui !
Nous nous éloignons du canal pour se balader dans les ruelles kyotoïtes, pleines de petits détails photogéniques :
Nous partons ensuite en direction de notre destination du jour, le marché de Nishiki, un marché couvert bien pratique en ce jour pluvieux.
Même en y allant tôt, nous découvrons que la plupart des boutiques (parfois minuscules) sont ouvertes, et surtout, on constate qu’on ne sera pas les seuls à parcourir cette longue allée, ce qui rendra l’expérience amusante mais parfois un peu oppressante, comme la circulation n’est pas fluide dans l’allée.
On trouvera essentiellement des magasins de bouche, avec des sucreries, mais aussi des pieuvres séchées, des condiments dont on ignore la nature et l’usage, et plein de curiosités à observer.
Comme l’heure de déjeuner approche, je me lance et m’achète des brochettes de minies-pieuvres grillées, délicieuses, quoiqu’en dise Cédric qui a refusé de goûter ! 😉
Pour déjeuner sur le pouce cette “street food” dans un pays qui propose peu voire pas de bancs publics, on avise le parvis d’un centre commercial où miracle, plusieurs bancs sont occupés par d’autres personnes qui prennent leur repas.
Après cette pause déjeuner expédiée, nous nous promenons au hasard des rues, sans suivre d’itinéraires précis. On en profite pour passer en revue les immeubles kyotoïtes, qui ne donnent pas une image très cohérente et homogène de la ville, mais c’est bien là tout l’intérêt des villes japonaises (en tous cas, de celles qu’on a visitées) : pas de plan d’urbanisme très lisible, mais plein de courants architecturaux très différents. La preuve avec un échantillon d’images : (attention, un Cédric s’est glissé dans les images, sauras-tu le retrouver ?)
Par malheur, un immense magasin Loft se met sur notre trajet : on est condamnés à y aller, parce que comment résister à une papeterie géante, hein ?? (Je me suis pas mal focalisée sur la papeterie, mais sachez qu’il y a plusieurs étages entiers de déco et d’ameublement… Voilà voilà…)
LOFT
Mina Kyoto
58, Daikoku-cho
KYŌTO
On est debout depuis le matin, nos sacs (et nos emplettes !) commencent à peser lourd sur nos épaules, alors en passant devant la vitrine d’un salon de thé délirant, qui propose un incroyable assortiment de glaces aux saveurs très… originales (au porc ou aux crevettes!, entre autres), on décide de rentrer et de s’offrir une glace “spéciale”. Du coup on n’a pas essayé de glaces saveur hot-dog ou accompagnées de frites, on est restés sages avec une glace chocolat-matcha pour Cédric, et tofu-haricot noir pour moi. (Et c’était super bon, donc même si l’endroit n’est pas très cosy ou chaleureux, le principe de la glace WTF est vraiment chouette.)
La nuit tombe, on se promène encore un peu pour profiter des jolies lumières qui illuminent la ville alors que le ciel s’assombrit, une atmosphère entre chien et loup pas désagréable, même si ça se rafraîchit vite.
Entre deux photos, on papillonne de boutique en boutique, et c’est l’occasion pour moi de dégoter de très jolis papiers imprimés japonais, beaux, et pas très chers.
Je termine cet article sur cette jolie enseigne (remplie de petites choses kawaï, mais dont j’ai oublié de noter l’adresse ! – La mention Teramachi devrait vous aider à la localiser !), où j’ai stoïquement résisté à l’envie de tout acheter…
Pour retrouver le 1er volet de nos aventures à Kyoto, c’est juste ici !
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