Aujourd’hui, expédition à Saint-Denis !
Pour ma part c’est une ville que je connais finalement mal, j’en ai une image mi-figue mi-raisin, sans doute à cause de l’omniprésence des voitures, et par sa dimension “ville neuve en pleine mutation”.
Mais samedi dernier, nous avons eu l’occasion de découvrir la ville sous un jour nouveau, à la faveur de “l’Été du Canal“, organisé du 2 Juillet au 21 Août 2016 par l’Office de Tourisme de Plaine Commune Grand Paris.
Au programme : balade à pied le long du canal Saint-Denis, à la rencontre du Street art à ciel ouvert, depuis le Stade de France jusqu’au parc de la Villette. De nombreuses techniques de l’art urbain sont représentées : graffitis, tags, collages, pochoirs… et réalisées sur l’ensemble du mobilier urbain.
Tout ça pour 8€ la visite, censée durer 2h mais comptez plutôt 3 bonnes heures 😉
Edit : une autre visite est programmée à l’occasion des Journées du Patrimoine, le samedi 17 Septembre : vous pouvez vous inscrire ici. Et c’est gratuit cette fois-ci, ne passez pas à côté !
En arrivant, nous voilà captivés par un grand collage qui me donne un petit air de déjà-vu… Nous comprenons vite pourquoi : c’est le travail de Joachim Romain, qui avait animé notre journée au 6b du mois de Février…
Notre point de départ : une immense esplanade, où nous allons allègrement piétiner la première œuvre du parcours sans le savoir. Et pour cause : Astro travaille sur le gigantisme, donc pour admirer son travail, il faut prendre beaucoup, beaucoup de recul :
Nous nous contenterons de la photo exposée sur site, et des volutes sous nos pieds, car impossible évidemment de faire autrement pour apprécier l’œuvre.
Entre mauvaises herbes, ballet incessant de voitures et piliers en béton, nous gagnons les berges du canal, où nous attend un petit lexique du Graffiti :
Notre guide connaît bien son domaine, par contre comme d’habitude, j’ai été une élève dissipée qui a écouté d’une oreille, trop emballée à l’idée de prendre de belles photos alors que clairement, il y a plein de choses à apprendre sur le sujet.
J’appelle ça nos visites en “musée à ciel ouvert”.
D’accord ce n’est pas un musée, mais le street art propose souvent des œuvres magnifiques et très abouties (pour peu qu’on y soit sensible bien sûr), et s’inscrit non pas dans un bâtiment fermé, mais sur le territoire, dans les murs de la ville, apparaissant ou disparaissant au gré des intempéries ou des inspirations des artistes… Je trouve ça fascinant, surtout dans la mesure où on pense que dans un an, en refaisant exactement le même parcours, on ne retrouvera peut-être aucune des fresques ou dessins photographiés cet été…
Un autre coup de cœur, pour les deux panthères d’Alexandra Arango, peintes sur les piliers de l’A86. Il y a encore plein de piliers, on peut espérer qu’un jour, ils représenteront un bestiaire géant?…
Si vous pensez que la balade s’arrête là, vous êtes encore loin du compte…
Mais c’est le mois d’Août, c’est les vacances, et la personne qui rédige cet article n’a pas su résister à l’appel du Kinder fondant. (Et ça n’a effectivement aucun rapport avec le reste).
Ne partez pas trop loin, un autre article sur la Street Art Avenue arrive bientôt ! est arrivé !
(Et pas de bonnes excuses comme “il n’y a pas de wifi dans ma maison de campagne”, hein ? ^^)
Et si vous préférez le réel au virtuel (et on vous comprend !!), vous pouvez assister aux balades commentées de la Street art Avenue en vous inscrivant ici. Il n’y a plus que deux dates, faites vite !
[…] Ping : Do you speak Graffiti? – Saint-Denis 1/2 | Bulle à emporter […]