Notre voyage en Guadeloupe se poursuit sur l’autre partie de l’île, sur Basse-Terre. Nous rejoignons notre nouveau logement à Deshaies, qu’on ne peut que vous recommander les yeux fermés si vous envisagez de vous poser dans cette région : il s’agit du gîte Bois-Cannelle.
Cette étape était un peu notre “petit plaisir” du séjour, car ce logement est le plus cher qu’on ait payé sur place. Mais l’accueil aussi chaleureux que discret, la beauté incroyable du lieu, la proximité immédiate avec le jardin botanique de Deshaies, le confort des bungalows et l’accès à une piscine entourée de palmiers, bananiers, et roses de porcelaine : nous y avons passé quelques jours dans un cadre de rêve et on s’y est sentis merveilleusement bien.
Oh, et pour l’anecdote : nous avons pris tous nos repas dans notre cuisine d’extérieur, endroit privilégié pour observer les oiseaux venus voleter autour de nous, et c’est d’ailleurs là que j’ai admiré le premier colibri du séjour ! (Et de ma vie, pour la petite larmichette !)
Gite Bois-Cannelle
Impasse Villers
97126 Deshaies
Ce matin-là, au petit déjeuner, ce sont en fait 4 oiseaux qui vont “partager” notre petit déjeuner : un couple de rouge-gorges téméraires qui s’invitaient carrément à notre table, un sucrier à ventre jaune, et enfin, un colibri noir-vert venu butiner une fleur de balisier près de notre table.
Après ça, cap sur le jardin botanique, situé à 3 minutes à pieds de notre bungalow.
La visite commence par la vue sur un beau plan d’eau où de nombreuses carpes Koï attendent les visiteurs généreux et miettes et gourmandises.
On atteint rapidement le point de la visite que j’attendais avec impatience : la volière des loriquets, que l’on peut nourrir avec du nectar mis à disposition en échange de 50 centimes. je remplis un gobelet et je le tends devant moi : très vite, un loriquet gourmand vient boire tout le contenu du gobelet ! Je suis joie, je peux admirer de près ce très bel oiseau au plumage multicolore : orange, vert, bleu…
Le jardin est vaste et luxuriant, planté de nombreuses essences : banyan du figuier, roses du désert, balisiers, fleurs de tiaré, vanille, orchidées, couronne du Christ, coussin de belle-mère !
Nous y trouvons aussi une cascade de 8 mètres de haut, une rivière aménagée, des flamants roses…
Mais seul Cédric réussira à voir et photographier un colibri….
Avant de repartir, je retourne voir une dernière fois les loriquets, puis nous prenons des sandwichs vendus dans une boutique à la sortie du jardin, et nos sacs de plage, pour rejoindre la plage de Malendure, d’où notre bateau partira pour notre baptême de plongée.
Il n’y aura pas de photos de cette partie-là du voyage, mais c’est sans doute l’un de nos plus beaux souvenirs du séjour.
Notre club de plongée, après quelques instructions et gestes de bonne pratique, nous emmène vers les îlets Pigeon, et le jardin de corail, notre lieu de plongée.
Pas le temps de trop réfléchir, nous voilà à l’eau avec palmes et masques, le moniteur ajuste mon gilet, puis m’entraîne sous l’eau.
Immédiatement, je suis saisie par le spectacle sous mes yeux : des poissons autour de nous, partout des poissons !
Des chirurgiens, des perroquets, des colas, des Sergents Major, des Grand-Gueule, même un poisson-trompette ! Difficile de garder une image précise, les 20 minutes de plongée passent très vite, et il y a une telle variété d’espèces à découvrir… Cet aquarium géant et grandiose nous a laissés béats, etémerveillés.
On a prolongé le moment en faisant du snorkelling, grâce aux masques et tubas prêtés par le club de plongée : même en restant à la surface, le spectacle était là, grâce aux gros poissons qui viennent nager près de nous.
En rentrant au port, on est fiers de notre baptême de plongée, mais on est surtout affamés : il est 15h, on n’a toujours pas déjeuné ! On va payer notre stationnement (garés un peu à l’arrache le bord de la route qui longe la plage, où les places sont chères), et on redescend pique-niquer sur la plage, sous le soleil impitoyable des Caraïbes. (Oui, ça tape dur quand il n’y a ni ombre ni parasol !)
Nous voilà partis pour notre dernière “mission” de la journée : sur les conseils du moniteur de plongée, nous nous dirigeons à la nage vers un endroit de la plage où selon lui, il est possible de trouver des tortues de mer.
Du sable, puis ce qui ressemble à des algues constituant une sorte de “prairie” : il n’y a rien de folichon à observer.
Et puis là, devant nous, d’un seul coup : une tortue !
Juste comme ça, occupée à brouter des éponges ! Je suis excitée et ravie de pouvoir l’observer dans son habitat naturel, et je suis hypnotisée. Mais le meilleur reste à venir : quand la tortue remonte à la surface pour respirer, elle apparaît soudainement tout à côté de moi, à quelques mètres, me donnant l’impression que je pourrais presque la toucher en tendant les bras. (C’était faux évidemment, mais j’ai apprécié cette proximité pour pouvoir l’admirer de près).
Mine de rien, ça fait 1h qu’on nage ou qu’on fait du surplace pour observer cette belle tortue, la fatigue se fait sentir. En décidant de rejoindre la plage à la nage, je remarque une énorme étoile de mer jaune, et une raie torpille. Et puis Cédric me fait un geste et part très vite à droite, je le suis sans bien comprendre ce qu’il a trouvé : une 2ème tortue !
La magie opère de nouveau, et nous voilà encore en spectateurs privilégiés barbotant à la surface de l’eau. Celle-ci va rester plus longtemps à la surface et nager près de l’eau, ce qui me permettra de partager quelques brasses avec elle, un moment que je ne suis pas prête d’oublier…
Pour clore cette journée riche en découvertes mais très fatigante, on décide de s’offrir un bon restaurant : ce sera la Kaz du Douanier. Pour vous donner une idée du menu, on y trouve un risotto aux gambas, moules et chorizo, ou un mi-cuit de thon aux pistaches et sauce aux huîtres. miam !
La Kaz du Douanier
84, Boulevard des Poissonniers
97126 Deshaies
Pour terminer cet article, on vous laisse avec quelques images du joli village de Deshaies :
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