Dimanche 4 Février, 11h : on n’est pas très frais, mais bien réveillés pour notre 2ème aventure de Paris face cachée. Cette fois on a quitté Paris pour sa voisine, Ivry-sur-Seine. Et nous voilà dans une petite rue résidentielle, face à un immense hangar industriel…
Pas de suspense cette fois à la lecture du petit teasing sur le site de Paris face cachée : nous savons que ce matin, nous venons pour un workshop avec le street artiste Stew, créateur d’une gigantesque fresque dans le 13ème arrondissement, représentant un héron de plusieurs mètres de haut, visible sur la place de la Vénétie.
Le registre “iconographique” de Stew reprend les codes du Japon, avec par exemple des oiseaux détaillés comme de la dentelle, mais aussi des samouraïs, des carpes koï, des maneki-neko, dragons, etc. Nous étions donc d’abord curieux d’en découvrir plus sur son travail.
En poussant la porte du Nucléus, un espace de co-création de 1600 m2, nous nous retrouvons sous une immense verrière, avec de nombreux ateliers desservis par une allée centrale. Et tout au bout, ce qui sera notre terrain de jeux, un grand plateau bâché pour nos futures œuvres.
Avant de se lancer, Stew et les artistes qui l’accompagnent nous présentent leurs créations.
Œuvres créées à partir de tickets de métro, sculpture en marbre, faïence, les techniques de travail sont nombreuses et nos hôtes répondent gentiment à toutes nos questions. C’est le moment où Cédric et moi mitraillons le lieu pour immortaliser l’ambiance propre aux ateliers d’artistes, où même le détail le plus insignifiant en soi, donne une indication sur le caractère du propriétaire des lieux…
Pour finir, nous enfilons nos bleus de travail pour ne pas tâcher nos vêtements, et c’est parti pour du pochoir à bomber !
Avec une vingtaine d’autres participants, nous entamons notre création : le plus dur, c’est de choisir entre la multitude de couleurs et la variété des pochoirs mis à notre disposition. On avait déjà expérimenté la peinture à la bombe lors d’une autre édition de Paris face cachée, qu’on avait déjà beaucoup aimée !
1h plus tard, nous mettons un dernier pschhit à notre “œuvre”, et la cerise sur le gâteau consiste à laisser son tableau à Stew qui détache au pochoir un motif de samouraï emblématique de son travail… Merci Stew !
Cette année encore, Paris face cachée a tenu son pari de nous faire rencontrer des artistes qu’on n’aurait sans doute pas pu rencontrer dans d’autres circonstances, ou permis de vivre des expériences ludiques exceptionnelles.
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