Ce nom de magasin m’a toujours fait rire : il évoque pour moi ces vieilles poupées rétro un peu flippantes, qui seraient “tombées du camion” alors que clairement, elles n’ont pas de grande valeur financière à la revente. (Encore que… Ça se discute !)
Un nom bien choisi pour un concept bien ficelé : Tombées du camion est une enseigne qui a ouvert deux magasins, l’un à Montmartre, l’autre dans les allées des puces de Saint-Ouen. Dans chacune des boutiques, vous trouverez l’équivalent de la caverne d’Ali Baba : vieilles têtes de poupées, minuscules fioles, bijoux de pacotille kitschouilles, vieilles étiquettes de pharmacie, fleurs en plastique, et affiches rétro-porno.
Lots anciens et oubliés, nombreux bijoux, perles, et accessoires de mode, stocks exclusifs d’usines abandonnées, séries industrielles, fonds de merceries en abondance, jouets manufacturés du siècle dernier, matériel de laboratoire, petits objets de culte à profusion, stocks de fabricants et grossistes, souvenirs des enseignes d’autrefois, trésors artisanaux en quantité, accumulations en tout genre, gadgets historiques et traditionnels, archéologie de l’enfance… Voilà comment l’enseigne se définit sur sa page Facebook.
Un sacré bric-à-brac, décrit comme ça !
Mais tout le plaisir de visiter ces magasins tient dans leur superbe scénographie, qui font de chaque visite une balade dans un autre temps, quelque chose de ludique qui s’apparente presque à une sorte de mini-musée.
Jugez par vous-même :
Je suis fan du côté kitsch : je le trouve suffisamment décalé et assumé pour y retourner à chaque fois avec plaisir, comme un petit pèlerinage pour voir s’il y a de nouvelles choses…
Chaque petit objet, y compris le plus dérisoire ou le plus “plastoc”, est soigneusement trié, classé, valorisé. Rien de grandiose, rien d’extrêmement rare ici, et pourtant : le charme opère, en grande partie parce qu’avec une sacrée dose de nostalgie et beaucoup de mise en scène, le résultat est si doux à l’œil qu’on aimerait presque avoir des marmots à emmener ici, pour rire avec eux de ces drôles de trouvailles !
Côté prix, certaines choses sont abordables, d’autres moins. J’entends par là que si vous craquez pour certains articles, vous les trouverez bien sûr à moindre prix dans un vide-grenier. Ici on est chez un antiquaire, qui prend donc une marge, logique.
En revanche, vous ne trouverez pas (ou rarement) certaines choses, comme ces bons points parisiens que je ne me souviens pas avoir vus ailleurs… Il y a aussi le facteur chance bien sûr, et si on est vigilants sur les “vieux papiers”, après pas mal de fouilles, je peux vous dire qu’on trouve des petits trésors. (Tiens, un jour, je vous ferai peut-être un article sur les “vieux papiers”, pour qui j’ai une affection toute particulière…)
Mais peut-être que les plus curieux d’entre vous ont envie de voir les fameuses affiches coquines 😉
J’ai découvert lors de cette visite que Tombées du Camion s’était encore agrandi, et a ouvert ce deuxième point de vente tourné uniquement vers les bijoux. (Et quelques petits accessoires disons, intéressants, que je n’ai pas mis en ligne. Ça vous oblige à aller voir par vous-mêmes si vous voulez vérifier qu’il y a bien un sous-entendu là-dedans ! ;))
Je n’ai pas craqué sur un bijou, même si certaines bagues fines m’ont fait de l’œil…
Ici, disons que j’achète peu, mais je ne repars pour autant jamais les mains vides : je suis trop faible devant les belles images rétro, et ici, il y en a un paquet ! (Saurez-vous trouver ce que j’ai acheté parmi les photos de l’article ??)
Et puis il faut croire que le magasin s’est taillé une belle réputation internationale, car je crois bien avoir croisé quelques touristes japonaises sur place…
vraiment original cet article, ça change :))
Merci pour ce retour ! 🙂
[…] Si vous avez déjà consulté notre rubrique « les trésors du dimanche, » vous savez forcément que j’adore dénicher des trésors en brocantes et vide-greniers, et c’est uniquement parce que ma garde-robe déborde et que mon appartement parisien est déjà bien rempli que j’ai ralenti le rythme. Mais si je m’écoutais, j’achèterais encore tant de ces merveilles à trois francs six sous ! Mais revenons-en à Paris face cachée : facile de deviner de l’endroit qui se dévoilera à nous, il s’agit du marché aux puces de Saint-Ouen, que j’avais découvert il y a quelques années avec notamment un gros coup de cœur pour la boutique de Tombées du Camion. […]