Les trésors du dimanche – 7

Déjà un 7ème article des trouvailles du dimanche !
Il faut dire que j’avais imaginé cette rubrique sans être vraiment sûre qu’elle vous plairait, le sujet étant assez particulier, je craignais un peu qu’elle n’intéresse pas grand-monde.
Mais on vous suit à la trace grâce aux statistiques, et puis vous êtes assez nombreu(ses) à manifester votre intérêt pour nos dimanches en vide-grenier, alors hop, cette fois on vous emmène à la Butte aux Cailles, dans le 13ème arrondissement. Mais aujourd’hui ce sera un peu particulier : cet article sera très orienté street art, dans la mesure où notre butin du jour sera maigrichon ! (Ouh, spoil alert ! ;))

C’est la 3ème fois que je parcours ce vide-grenier, intéressant grâce à la beauté des objets présentés, même s’il s’agit bien d’un vide-grenier et non d’une brocante. Mais cette fois, je me suis souvent retrouvée à prendre un objet, à l’observer, et à le reposer en me disant : “oui, mais je vais le mettre où ?”
Sacré paradoxe ! Maintenant que j’ai un plus grand appartement, j’hésite davantage à acheter de la déco.

Ce vide-grenier était gigantesque (plusieurs centaines d’exposants), et ressemblait un peu à un labyrinthe.

Par contre petite déception côté vêtements : j’ai fait chou blanc, tout ce que j’ai essayé était soit trop grand, soit trop petit.

J’aime beaucoup ce quartier pour son côté “village” bien connu des parisiens et des guides de tourisme. Mais je l’apprécie aussi pour ses notes de street art qui ponctuent les rues par petites touches. De plus en plus, je réalise que la ville sort de son aspect “bétonné” tout gris, pour se parer de couleurs grâce au street art, et de touches de vert grâce à la végétalisation encouragée par la Mairie. Qui sait à quoi ressemblera Paris dans 10 ans ?

Ce jour-là, alors que j’escaladais quasiment le stand d’une dame pour aller photographier cette ravissante suspension de plante verte en crochet accrochée à une gouttière, elle m’a taquinée sur mon intérêt à propos de ce street art que je rencontre rarement lors de mes balades : le yarm bombing. Le yarn bombing investit la rue en utilisant et en recouvrant le mobilier urbain d’ouvrages à base de fil : bancs, poteaux, lampadaires, tout pourvu que ce soit doux, laineux, et coloré !
J’apprends que mon interlocutrice, ce jour-là, s’appelle Sandrine Angel et se trouve être la créatrice de ces ravissantes invasions mi-végétales, mi-crochetées ! Quand je lui demande comment elle fait pour arroser et entretenir ces micro-plantes vertes, elle m’explique que bien souvent, elle n’a pas besoin de s’en préoccuper, ses créations étant rapidement subtilisées…

Et c’est bien dommage, car ses créations changent de tout ce qu’on a l’habitude de voir!

Côté trouvailles, ce sera donc une petite pêche du jour : outre une nappe aux imprimés kitsch rétro des années 70 avec grosses fleurs oranges, je vais acheter un canard en plastique à 1€ pour agrandir la famille canards de ma bibliothèque préférée:

… Et un très joli miroir ancien avec un beau cadre doré, suffisamment étroit pour trouver une place dans notre petite entrée.

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