Il y a le Paris touristique et grandiose, celui qui éblouit avec ses monuments ou ses perspectives, celui qu’on vient photographier parce que le Sacré-Cœur il n’y en a qu’un, et la tour Eiffel reproduite mais jamais égalée fait toujours son petit effet.
Et puis il y a Paris et ses petites rues cachées, où nos pas nous mènent rarement parce qu’il n’y a ni commerces où faire du shopping, ni bibliothèque où emprunter ses livres, et pas de café où boire un verre.
Mais ce sont pourtant mes préférées, je crois !
Et une de mes amies, connaissant très peu Paris, m’avait d’ailleurs demandé de l’emmener justement visiter ces drôles de petites rues, les plus jolies à ses yeux.
Elles ne sont pas si secrètes que ça, d’ailleurs. Si vous tapez leur nom sur Google, les impasses dont on vous parle aujourd’hui sont déjà détaillées sur certains blogs.
Mais commençons les présentations : l’impasse Rolleboise sera la première à découvrir.
Le décor est tout de suite planté, avec sa voûte végétale, et tout au fond, sa petite terrasse où on rêve de s’installer…
Passons maintenant à la plus “célèbre” d’entre elles : l’impasse Poule.
Un drôle de nom (apparemment dû à un ancien propriétaire), pour un endroit hors du temps, où les petits immeubles (pas plus de 2 ou 3 étages) se prennent pour des maisons, où il n’y a aucun son de voiture comme si on avait vraiment remonté le temps, où les pavés luttent avec la végétation pour le plus grand plaisir des promeneurs. Cette impasse ne fait que 60m de long, sur 3m de large : une rue mini-pouce, en fait.
Cette impasse-là est mon gros coup de cœur…
De toutes façons, c’est pas compliqué, dès qu’il y a des pavés, et des petites fleurs, je veux vivre là !
De retour sur la rue des Vignoles, nous tombons sur le photogénique Comptoir américain. (Pas testé, par contre !)
Devant nous, l’impasse de Casteggio et l’impasse des Crins semblent pleines de promesse, mais inaccessible aux piétons car verrouillées par digicode.
Mais coup de chance, deux petits habitants ouvrent la porte devant nous, on s’engouffre derrière eux avec l’air le plus naturel possible…
L’architecture de ces deux impasses est bien particulière, puisque toutes les habitations y sont gérées par Paris Habitat, et la structure est la même : de petits “immeubles-maisons” en bois ou métal, avec escaliers extérieurs, jardinets, et murs végétaux. Un petit paradis clos à Paris !
Autre curiosité au 33, rue des Vignoles : la “Nueve”, une impasse à l’architecture particulière là aussi, restée “dans son jus”, car les baraquements en bois laissent penser qu’il s’agissait d’anciennes manufactures ou sortes d’usines. Aujourd’hui, le 33 rue des Vignoles, se définit plus comme un espace syndical, associatif et artistique. Si vous voulez en savoir plus, hop, un clic ici !
La rue des Vignoles propose deux chouettes cafés, très “instagrammables”, d’ailleurs : le café-restaurant “le 20ème art“, fermé en ce dimanche mais très agréable aux beaux jours avec sa grande terrasse au calme, et “les Mondes bohêmes“, où nous avons d’ailleurs terminé notre journée, sur une jolie terrasse agréable.
Est-ce que cette petite balade parisienne vous a plu ? Vous aimeriez en découvrir d’autres ?
N’hésitez pas à découvrir un petit bout de Belleville la nuit, juste ici.
Les Mondes Bohêmes
31 rue des Vignoles
75020 Paris
Restaurant le 20ème art
46 rue des Vignoles
75020 Paris
Impasses Poule, Rolleboise, et bien d’autres…
Métro Avron ou Buzenval, Paris 20ème.
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