Les parisiens doivent hausser les sourcils en lisant ce titre : quoi qu’est-ce ???
Stalingrad et Jaurès bordent le bassin de la Villette, un quartier tout près de chez moi où j’aime me balader. Le quartier bouge beaucoup en ce moment, dans des circonstances pas très drôles puisqu’il est le lieu de vie de plusieurs centaines de migrants qui vivent dans des conditions très dures.
Pourtant, à quelques pas de là, la vie de quartier telle que je la connais depuis quelques années n’a pas beaucoup changé. Ce coin-là du 19ème, à la frontière du 10ème, est paisible et agréable, mélangé et populaire, vivant et sans chichis.
Je n’aurai pas assez de cet article pour vous présenter l’endroit, mais ce jour-là nous sommes partis faire un petit tour du côté du Point éphémère, repérable de loin avec ses façades taguées et son côté “ouais je suis tout peinturluré et alors ?”
Cet ancien magasin de matériaux de construction partage les lieux avec une caserne de pompiers, juste au bord du canal Saint-Martin. Et il est sacrément photogénique, vous ne trouvez pas ?
Après ça, direction le bassin de la Villette, d’où on peut admirer une de mes vues préférées de Paris :
Après ça, on a eu très faim, et on s’est dit que c’était l’occasion de tester ce petit bar-resto au bord de l’eau: Côté Canal.
Il faut bien ouvrir l’œil pour le trouver, parce que techniquement, il n’est pas vraiment au bord de l’eau : il se trouve près du MK2 Quai de Seine, bien planqué, et il vous offrira la possibilité de manger en terrasse sans bruits de voiture (#obsessionnelle), avec une vue verdoyante et agréable.
Les pour : même les paniers percés ou les fauchés-dès-le-15-du-mois y trouveront leur compte : j’ai commandé une tarte chèvre-épinards pour 9.90€ avec sa salade, et après les portions qu’on m’a servie, je n’avais plus faim du tout. Le cadre, évidemment. Le service est gentil et souriant. Et à l’intérieur, c’est tout à fait charmant, le genre de petit endroit secret où emmener son amoureu(x/se).
Le contre : la cuisine est très simple, n’attendez pas de grosse révélation culinaire. Plutôt pour boire un verre, peut-être ?
Après ça, zou, direction le Musée d’Orsay, que nous n’avions jamais visité alors que nous vivons à Paris depuis 10 ans pour moi, et autant pour ma moitié ! Oups, il faut réparer ça, et même si l’après-midi était très ensoleillée, nous avons tenu notre programme…
Le “classicisme” de ce musée, contraste évidemment énormément avec la première partie de notre journée, et ce n’est pas pour nous déplaire.
Honnêtement, ce musée est magnifique, mais je ne suis pas sûre d’y retourner un jour, sauf si un artiste que j’adore y est exposé. Le fait que ce soit une ancienne gare, et l’architecture incroyable de ce bâtiment aux dimensions colossales, ainsi que son emplacement privilégié et sa superbe vue depuis la terrasse me laisseront de beaux souvenirs. Mais les collections présentées n’étaient pas vraiment ma tasse de thé, en-dehors de la salle consacrée aux Orientalistes, et une maquette de l’Opéra Garnier que je ne me suis pas lassée de regarder sous tous les angles, captivée par les détails d’une finesse indescriptible…
Et la cerise sur le gâteau : en arrivant tout en haut, une terrasse avec une vue de carte postale nous attend :
On est sortis du musée vers 19h, après avoir visité l’exposition autour du Douanier Rousseau, laquelle ne m’a pas transcendée non plus, en-dehors de sa période “tropicale”, qui correspond à ses tableaux les plus célèbres donc déjà vus…
En sortant, nous arrivons au moment de la “Golden Hour”, ce moment que les photographes aiment bien puisque tout est nimbé d’une jolie lumière dorée… Nous n’aurons pas le temps de faire beaucoup de photos -nous sommes attendus ailleurs- mais un dernier regard vers la Seine et un bateau décoré aux couleurs françaises met le point final à une journée parisienne bien remplie, entre une rive droite canaille et une rive gauche opulente.
le Point Ephémère :
200, Quai de Valmy
75010 Paris
Côté Canal :
5, Quai de la Seine
75019 Paris
Musée d’Orsay:
1, rue de la Légion d’Honneur
75007 Paris
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