Oui j’ai encore choisi un titre racoleur. Même pas honte.
Cet été, deux musées me faisaient de l’œil, et je dois dire que ma principale pourvoyeuse en bons plans sorties culturelles et artistiques, c’est Tokyobanhbao, qui en deux articles, a réussi à me donner envie de visiter deux expositions grâce à de superbes images alléchantes.
Pour commencer, je voulais absolument découvrir cette invraisemblable maison de poupée géante qui signe l’entrée au Palais de Tokyo pour l’expo “Encore un jour-banane pour le poisson rêve“. En place jusqu’au 9 Septembre, cette exposition propose de revisiter le monde de l’enfance sous différents angles, pas toujours tout roses d’ailleurs.
Dès l’entrée, je suis conquise par cette immense installation signée Amabouz Taturo : je n’avais qu’une envie, gravir l’échelle pour aller visiter le 1er étage de cette maison de poupée où même une petite bibliothèque a été aménagée. Le contraste du rose bonbon avec une déco très “girly” et chargée, qui donne sur l’extérieur urbain et bétonné, m’a beaucoup plu.
Avant de commencer la visite guidée de l’exposition, on fait un petit crochet par la librairie toute de jaune vêtue, et que j’adore visiter à chaque passage au Palais de Tokyo. (Ça, et le Photomaton juste en face !)
Mais trêve de plaisanteries, le moment est venu de démarrer l’expo, et comme celle-ci traite de l’enfance, et s’adresse donc également à un public d’enfants, le musée a prévu des visites commentées où la conférencière s’adapte à l’âge de ses petits visiteurs : pour nous adultes, les explications restent tout à fait valables et intéressantes, bien qu’un peu longues à venir puisque les explications sont basées sur un échange avec les petits. Mais ce type de visite a le mérite de les impliquer et de les rendre actifs dans la visite, c’est donc une excellente initiative.
Dans cette salle, on a beaucoup apprécié le jeu d’échelles entre les petits personnages sculptés de Tomaki Suzuki, et l’immense portrait d’enfant anonyme de Sika Viagbo.
Notre bilan ?
L’exposition nous a fait passer par plusieurs d’étapes avec à chaque fois son lot de surprises, avec des œuvres plus ou moins lisibles mais toutes assez spectaculaires.
Si vous êtes intéressé.e, l’exposition dure jusqu’au 9 Septembre.
Retrouvez toutes les infos d’accès ici.
Palais de Tokyo
13, avenue du Président Wilson
75116 Paris
En restant dans le cadre de “Japonismes 2018“, nous partons maintenant en direction de l’Hôtel Salomon de Rotschild, pour découvrir l’exposition Fukami, laquelle a eu lieu du 14 Juillet au 21 Août 2018.
Pour 5€, nous avons pu découvrir une exposition riche et bien structurée, où l’effet “Waouh” était au rendez-vous dans de nombreuses pièces.
Dès le début, on peut admirer un très étonnant “tapis” de pigments colorés signé Shinji Ohmaki. Cette œuvre éphémère est destinée à se brouiller et se déliter sous les pas des visiteurs, même si bien évidemment, l’œuvre est protégée et donc finalement, très peu détériorée.
Mais notre plus grand coup de cœur, ce sont les ardoises de Lee Ufan, disposées au sol d’une immense pièce aux codes très parisiens et bourgeois (cheminée en marbre, miroir doré, plafond peint, moulures…), ce qui donne un contraste saisissant et très réussi. Le sens réel de l’œuvre m’aura sans doute échappé, mais j’ai pleinement apprécié ce contraste entre la pierre brute et l’aspect délicat et raffiné de la pièce, comme si l’œuvre et son écrin se confondaient pour devenir une seule et unique proposition en vases communicants.
Voilà, j’étais obligée de mettre au moins 4 photos de cette pièce incroyable, ça fait un peu “redite”, mais c’était vraiment visuellement très fort.
Je ne vais pas décrire les autres œuvres, ce serait fastidieux (et cet article est déjà assez long comme ça !), mais je vais terminer cet article par notre surprise finale, le petit côté “Waouh!” qu’on n’attendait pas forcément, à savoir : les nuages de Kohei Nawa. Dans une immense pièce, l’artiste a recrée ni plus ni moins qu’un immense bloc de mousse, haut de parfois 4 mètres, plongé dans une lumière bleue et accompagné d’une musique immersive (et un peu angoissante, pour tout dire). Ça glisse un peu et c’est très compliqué de faire des photos, mais comme des grands enfants, on a été séduits par cette installation très originale.
Pas d’adresse ou d’infos sur cette exposition, puisqu’elle est terminée depuis le 31 Août…
… Mais cette saison culturelle nippone est d’ores et déjà très inspirante et surprenante, et reste donc à surveiller, puisqu’elle se termine en Février 2019.
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