Voilà, nos 10 jours à Tokyo sont passés à toute vitesse, et ce jeudi 10 Novembre est notre dernier jour dans la capitale japonaise.
Nous commençons notre journée par un petit tour nostalgique (déjà) de “notre”quartier : Shinjuku.
Et en 10 jours seulement, nous avons déjà quelques petites habitudes, ou plutôt nous avons du mal à nous dire “non” quand il s’agit de refaire un purikura, ce truc addictif et complètement kawaï, ou bien quand il s’agit de faire un sort à un Book Off. Sachez-le, on est des gros fans du Book Off japonais, où Cédric reste scotché devant les figurines de Dragon Ball et les jeux Super-NES, et où je découvre, perplexe, des livres de déco assez chouettes à côté d’un livre dont les sujets féminins se penchent par inadvertance pour laisser entrevoir leurs petites culottes. ( ????? )
Bref, cette dernière journée sera moins chargée que les précédentes, mais nous avons quand même deux objectifs pour la journée : découvrir le quartier de Shimokitazawa, et fêter nos 2 ans ensemble en s’offrant un apéritif de luxe au Park Hyatt de Tokyo, installé dans le bar devenu célèbre grâce au film “Lost in translation”.
Nous partons à Shimokitazawa, et encore une fois, la magie opèrera face à ce quartier à l’ambiance village que nous avons dégoté grâce au guide Hello Sandwich.
A peine sortis du métro, nous voilà immergés dans une petite rue à la fois paisible et pleine d’activités, où chacun semble vaquer à ses occupations et où nous avons une nouvelle fois l’impression d’être les seuls touristes du coin, égarés là on ne sait trop comment. Une impression plutôt chouette en y repensant, comme si on était des privilégiés, d’avoir trouvé par nous-mêmes un aspect secret de Tokyo qui ne figure pas dans les guides de tourisme. (Bon, laissez-nous y croire un peu si Shimokitazaw apparaît dans votre guide !)
Le nez au vent, sans itinéraire précis, nous explorons la grande rue qui nous ouvre les bras : des chaussettes à paillettes (non restez, c’est la dernière fois que j’en parle ! ;)), une minie-console de jeux vidéos, des petites choses inutiles et mignonnes : encore une fois, le shopping nous perdra !
Mais mon coup de cœur pour ce quartier tient aussi à ces petits détails que j’adore photographier : un vélo couleur pastel, des vitrines colorées, les vitrines ultra-léchées et graphiques… Si vous aimez débusquer ce petit rien de folie et de gaieté qui jalonne les rues parfois si grises et monotones des grandes cités, Shimokitazawa est fait pour vous !
Midi, on a faim, on avise une cantine sans prétention, où les bols de Ramen ne sont pas juste copieux, ils sont titanesques ! Nous observons, ébahis, une jeune femme toute menue choisir une sorte de saladier pleine de ramen, ce qui constituerait pour nous un énorme repas pour deux, et nous réalisons qu’il s’agit simplement de son déjeuner. A elle. Toute seule.
Après quoi, nous repartons et tombons sur la rue qui me fera pousser des “oh !” et des ah!” et des “celui-là il est trop mignon” de ravissement. (J’ai parfois 10 ans dans ma tête).
Et voilà pourquoi je suis sous le charme : devant chaque magasin se trouve un petit étendard naïf représentant un animal, à chaque fois différent. Les couleurs, l’aspect candide et délicieusement enfantin de ces animaux donnent à cette rue qui pourrait sembler banale un petit air de fête foraine toute l’année. Et nous font oublier le ciel gris du jour !
Côté shopping, c’est ici que vous trouverez des chouettes stickers, des antiquaires (hiiiiiiii !), des friperies (où j’ai trouvé une magnifique robe noire avec une manche argentée, que j’aime d’amour même si je crois que j’ai l’air sortie des années 80 quand je la porte), et des petits bars très “instagrammable” partout…
Et cerise sur le gâteau : il y a même un peu de street art !
Il fait bon flâner dans le coin, et la nuit tombante nous a paru arriver bien trop vite pour quitter ce quartier.
Mais une autre facette de Tokyo, plus spectaculaire et luxueuse, nous attend : pour fêter un anniversaire qui nous tient à cœur (nos 2 ans ensemble), on a décidé de s’offrir un apéro hors norme à l’hôtel Park Hyatt Tokyo, célèbre pour avoir fourni le cadre du film Lost in Translation.
Imaginez : vous prenez l’ascenseur dans un univers ouaté et silencieux, qui vous emmène au 41ème étage, et là, vous découvrez un plateau entièrement ouvert, avec des tables installées dans une semi-pénombre près d’immenses baies vitrées qui vous permettent d’admirer Tokyo la tête dans les nuages… Vous voilà au Peak bar !
On n’a pas fait les malins, croyez-moi, on était même assez timides quand il a fallu s’adresser aux jeunes femmes qui assuraient le service, mais qui nous ont très gentiment accueillis. (En vrai, on a aussi tourné en rond un bon moment avant de comprendre par où on entrait dans l’immeuble…)
Pour 5200 yen, (environ 40€) vous avez donc accès à un apéritif de luxe : cocktails (délicieux !) à volonté (oui oui !!!), et petits plateaux avec canapés raffinés. On avait prévu de faire un vrai dîner après cet apéritif, mais il s’est avéré si copieux qu’on est rentrés directement chez nous après.
Et la vue… Incroyable ! C’est vrai que c’est un budget en soi, mais ça les vaut largement, car la délicatesse des mets et les saveurs très recherchées des cocktails, ainsi que le cadre intimiste et fantastique du lieu, ont fait de ce moment un souvenir très spécial pour nous.
Pour l’aspect pratique : l’apéritif se déroule les soirs de semaine, de 17 à 21h.
Peak Bar / Hôtel Park Hyatt Tokyo
3-7-1-2 Nishi-shinjuku,
Shinjuku-ku, Tokyo
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