Le dernier week-end de Mai est arrivé, et avec lui, le fameux vide-grenier du Marais…
Pourquoi “fameux” ?
Parce qu’il dure trois jours, est gigantesque, et testera vos limites en terme d’achats compulsifs.
Parce que tout est beau. TOUT.
Et pourtant, il n’y a pas que des brocanteurs, ou des antiquaires pour l’occasion, que je fuis la plupart du temps car je vois de belles choses que je ne peux pas m’offrir, alors quel intérêt ?
Par contre, évidemment, tout est cher. Eh oui, sinon c’était trop beau pour être vrai !
J’y vais quand même, parce que j’aime bien le quartier, (même si souvent ça fait mal à mon porte-monnaie!) et comme ça j’ai l’impression de visiter un endroit étrange à mi-chemin entre un musée à ciel ouvert et un atelier de décors de théâtre.
Certains ont l’art de la mise en scène, et c’est un des rares endroits où cet aspect est poussé si loin. Chaque objet semble être mis en valeur par les autres, et malgré un temps encore grisou, la balade était d’autant plus agréable que notre pause de midi nous a fait découvrir un excellent traiteur marocain au marché des Enfants rouges. (Attendez-vous à ne pas être les seuls, par contre !)
Après tout ce speech, dites-vous bien que je n’ai acheté que deux choses… Eh oui, tout ça pour ça !
Et voilà !
Qu’est-ce donc ?
Une sorte de “tote bag” de luxe, je dirais.
Il est immense, tout brodé, dans un tissu bien épais et solide, et les couleurs sont incroyables.
Je flashe dessus et m’attend à une réponse douloureuse quand je m’informe du prix.
30€… Le 1er prix est tout de suite réévalué à 25, sans que je négocie.
Après avoir tenté d’être raisonnable et 20 min à tenter de l’oublier, je reviens pour l’acheter, et tombe sur une autre vendeuse, qui me le propose à 35€ !
Je ne fais pas durer le suspense (insoutenable ! ;)), j’ai eu le sac à 25€, et j’ai payé une retouche au pressing de 5€ pour raccourcir l’anse.
Mais je l’adore, surtout dans mon obsession du Japon du moment, car ce tissu que je trouve si beau provient d’un ancien kimono !
Par contre il est si beau que je n’ose pas le prendre pour faire mes courses ou prendre le métro avec ! (Mais je mets des trucs dedans, si si.)
Avant ça, j’avais aussi repéré cette petite boîte en tissu de couturière, une autre de mes petites marottes. (Je regarde toujours si j’en trouve de nouvelles avec un joli imprimé, parce que je suis très difficile en couleurs et en imprimé.)
Celle-ci était abîmée, je l’ai quand même prise, la faisant passer de 10€ demandés à 5.
Je mets mes photos en attente de classement dedans :
Et comme si ça ne me suffisait pas d’avoir passé 3h dans une brocante, j’ai enchaîné sur une 2ème, entre Ledru-Rollin et Faidherbe-Chaligny.
Parce que tous les vide-grenier autour de Bastille sont souvent de bons spots pour trouver des fringues.
La preuve :
Sur ce coup-là, je n’ai pas pu négocier.
Cette petite veste en coton bordeaux parfaitement coupée était vendue 4€, en soi c’est déjà un bon prix, mais en plus la vendeuse me dit que c’est elle qui l’a cousue (mouais, avec une étiquette??), et là, comment négocier un objet que la personne devant vous a conçu ?
Ne cherchez pas.
Même avec le sourire, c’est impossible.
C’est un des rares cas où je n’ose pas négocier…
Encore un de mes points faibles : tout ce qui est vert menthe.
Les bretelles tressées et dorées ajoutent un petit côté chic à cette robe à la coupe plutôt simple, de la marque See you soon. Je l’ai embarquée à 5€ sans avoir pu faire baisser son prix. (C’était le dimanche “tu paies plein pot”.)
Voilà pour ma récolte de cette fin Mai !
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