Agoraphobes, s’abstenir !
La fête de la Sardine, on vous en parle depuis un petit moment maintenant.
Tout son charme ne tient pas qu’à la sardine (même si simplement grillée, moi j’ai trouvé ça délicieux !).
Non, le nerf de la guerre, c’est la fiesta ! Tout le monde s’était donné RDV dans les rues de la capitale portugaise, pour siroter un petit verre de Ginjinha (liqueur de cerise typique du Portugal) et faire un sort à la sardinha.
J’ai vraiment apprécié de croiser ce soir-là une foule de familles et d’amis, de gens souriants et détendus, sans avoir le moindre sentiment d’insécurité lié à des bagarres ou à une agressivité dûe à trop d’alcool : et pour cause, il n’y en a pas eu ! En somme, c’était comme une fête de village, mais sans les désagréments notoires, et à l’échelle d’une grande ville.
Une vraie bonne surprise !
Par contre, on avait largement sous-estimé l’ampleur de la fête; c’est pour ça que le 12 Juin au soir, on s’est retrouvés devant des petites places bondées, prises d’assaut par les gens de sortie prêts à s’attabler pour déguster la sardinha.
C’est comme Disneyland : l’attraction est pleine de promesses, mais il va vous falloir patienter une bonne heure au moins avant d’avoir une place !
Mais quel spectacle que cette ville bruissante de vie et de bruits, d’odeurs de grillades et de petits lampions allumés partout… Une fête géante à ciel ouvert, un barbec’ de compète comme vous n’aviez jamais imaginé !
Nous, on a adoré !
Voilà, une table, un peu de patience, un estomac bien vide, vous voilà prêts à vous faire installer par M. Chapeau orange qui même sans parler un mot de français ou d’anglais, saura très bien s’occuper de vous ! 🙂
Ambiance garantie !
[…] Nous avons papillonné deci-delà, profitant de cette ambiance inhabituelle à Paris… Inhabituelle aussi parce que ce jour-là, on a ressenti quelque chose d’assez difficile à définir : tout le monde était là pour partager un bon moment, et même si Cédric et moi nous sommes sentis spectateurs d’une fête qui ne s’adresse pas à nous, “touristes parisiens”, et dont on ignore tous les codes, pour autant on s’est sentis acceptés. La communauté indienne parisienne était soudée autour de cet évènement, dans la joie et dans un esprit très serein, ce qui m’a un peu rappelé l’ambiance que nous avions trouvée aussi à la Fête de la sardine à Lisbonne. […]